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L'art du Shibari

Qu'est-ce-que le Shibari ?

Qu’est-ce que l’art du shibari ? D’où vient-il ? Comment maîtriser cette technique ? Aujourd'hui nous vous disons tout sur cette pratique de nouage ancestrale !

Le shibari, ce jeu érotique mortel sait comment pimenter la vie sexuelle des couples fans de bondage. Encore appelé l’art du bondage Kinbaku, le shibari est un art qui fascine à la fois les adeptes et les non-adeptes du BDSM.

En effet, cette technique se situe entre «une subtilité sémantique et interprétations occidentales». Il faut dire que la culture du bondage est très ancrée dans la tradition japonaise. Même si le Shibari n’avait pas de connotation sexuelle à ses débuts, aujourd’hui il peut clairement avoir un angle sexuel. 

 

Entre ancestralité et modernité.

La société japonaise est très marquée par les cordes et le ligotage. De l’emballage des denrées quotidiennes aux tenues vestimentaires traditionnelles (kimono) où les fermetures et les boutons sont remplacés par des cordes, le nouage y occupe une place particulière.

Le Shibari est un art ancestral japonais qui désigne l’art de s’attacher. En effet, c’est une technique de torture japonaise. Il voit le jour vers le XVe siècle dans le pays du soleil levant. Durant cette période il était principalement utilisé comme une technique de torture, ou encore de capture et d’arrestation.

Toutefois, dans chacun de ses cas, le côté esthétique primait également. À la base, le shibari n’est pas ancré dans l’esprit nippon comme un art ou une pratique érotique.

 

Quand l'encordage et la douleur se mettent au service de l'érotisme.

Le kinbaku est une discipline, un art qui se révèle être au cœur de l’érotisme. Dans les traditions japonaises, il n’est pas bien de montrer des sentiments qui pourraient provoquer une honte ou un déshonneur chez ses compatriotes.

C’est pourquoi cette discipline se situe comme une transgression des différents principes de la culture nipponne. Cette pratique qui a le mérite de laisser exploser toutes les sensations que l’on ressent est alors considérée comme une rupture directe avec des préceptes qui pour certains ne prônent pas la liberté de chaque individu.

Dans cette pratique communément appelée shibaru, le maître kinbaku (celui qui se charge d’encorder) atteint la jouissance à partir du moment où le soumis (l’encordé) lâche totalement prise et manifeste soit un sentiment de honte, de plaisir intense, de souffrance ou de peur.

Certains adeptes rapportent que cette sensation est à la fois différente et unique. Même s’il est vrai que cet art de l’encordage suscite premièrement de la douleur, cette dernière peut très vite se transformer en bonheur.

 

Comment réussir un encordage ?

Le shibari est l’art de nouer, de ligoter, d’attacher, mais pas que. Hormis ce côté, nous avons la facette esthétique. Le choix de la corde est très important dans cet art. Lorsqu’on encorde, il faut savoir créer des motifs visuellement attrayants.

Aussi, la relation entre le maître et son soumis est aussi non négligeable. Cette dernière doit être en parfaite synchronisation. Pour revenir au point esthétique, le processus de nouage doit suivre une méthode bien précise. Ces règles et principes permettent de sublimer le corps en fonction du désir qu’on a envie de susciter.

Pendant l’encordage, le maître doit avoir une gestuelle précise et adaptée, car elle constitue un point important dans la libération de son esclave. En tant que dominant, il doit se constituer un esprit de sculpteur et de psychologue.

Sculpteur parce qu’il doit faire ressortir toute la beauté de son art à travers le corps de sa muse. Psychologue, car il doit savoir acquérir une multitude de traits de caractère et bien les manier. En l’occurrence, il doit savoir mélanger la sensualité, la vulnérabilité, la force en même temps ou exclusivement.

Le maître doit savoir peaufiner son expertise et l’améliorer de jour en jour. Le soumis quant à lui doit apprendre à avoir confiance en son maître s’il veut pleinement profiter de cet art.

 

L'indispensable pour la pratique du shibari !

Pour un art de l’encordage bien réalisé, il faut avoir les meilleurs accessoires. Dans ce cas spécifique, les cordes sont les principaux accessoires. Il faut donc savoir les choisir, car il en existe de toutes les formes et de toutes les textures. Elles peuvent être petites et souples, mais aussi robustes et dures. En fonction des sensations recherchées, les choix seront très vite fait. La shibari qui était à la base une simple technique de torture et de capture s’est progressivement installée dans la culture occidentale comme l’une des pratiques sadomasochistes par excellence.

Toutefois, cette pratique possède des dangers. C’est pourquoi il faut suivre une formation approfondie de corps humain et des points de pression pour ne pas faire mal à son modèle.

 

Débuter en toute sécurité.

Le Shibari est souvent comparé à un sport extrême et en tant que tel doit faire l'objet de précautions indispensables. Vous devrez donc impérativement suivre les conseils ci-dessous :

  • Ne touchez pas à la zone du cou si vous n'êtes pas expérimenté(e) dans la pratique du Shibari. Le cou une partie du corps extrêmement sensible au niveau de laquelle même un noeud lâche peut causer des problèmes respiratoires.

  • Assurez-vous que votre partenaire est à l'aise.

  • Demandez à votre partenaire de se mouvoir de manière à vous permettre d'effectuer un ligotage pratique. Par exemple, lorsque vous travaillerez au niveau de sa poitrine, demandez-lui de se pencher en avant pour faciliter l'opération.

  • Ne serrez pas trop la corde ! Le but est de ligoter, non pas de couper la circulation sanguine.

  • Lorsque vous ligotez poignets et jambes, faites de votre mieux pour équilibrer la pression exercée des deux côtés. De cette manière, votre Shibari sera non seulement esthétique, mais également confortable et agréablement excitant.

  • Ayez toujours une paire de ciseaux de sécurité à portée de main...

L'apprentissage du Shibari n'est pas facile, mais ce n'est pas mission impossible non plus !